Il y a 20 ans, Toni Negri et son ami ne se doutait pas d’une telle “globalisation ” du monde: le néo-libéralisme a mis fin au “système salarial classique” et mis au chômage de plus en plus de gens. La dictature maffieuse en Tunisie a tout privatisé, elle a appauvri et réprimé la société: les occidentaux n’ont rien dit, soi-disant de peur de la menace islamique!
Soudain, soulèvement populaire dans les rues via internet et portable! Le despote (le dictateur) est chassé. Alors Toni Negri suggère à son ami de repenser le pouvoir pour que la Tunisie devienne vraiment une démocratie. Premièrement pour épurer les anciens pouvoirs et que dorénavant les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire” soient sous un contrôle permanent, ainsi que les banques et la finance. Seulement l’internet, qui a aidé au soulèvement populaire, reste un outil démocratique.
Dans le monde global, la Finance gouverne les états. Il faudra donc transformer les banques en un service public pour contrecarrer l’emprise de la finance; ce ne sera pas facile car les puissants seront contre les nationalisations. Il faudra ” garantir le welfare de la population tunisienne contre la précarité en établissant un revenu garanti, instaure l’éducation et l’assistance médicale à chaque citoyen”.
Et comme la jeunesse est devenu la vrai classe ouvrière, avec ses connaissances cognitives, elle doit rester à l’écoute pour qu’on ne lui vole pas sa révolution et qu’elle donne des fruits, c’est adire s’assurer que celui qui va gouverner ne soit pas “achetable” par le pouvoir global, les occidentaux!
En conclusion Toni Negri estime que les commentateurs européens et américains ne prédisent rien de bon pour la Tunisie; alors Toni Negri exhorte son ami pour que tout son peuple tende vers une nouvelle constitution, un nouveau processus constituant, à de nouveaux instruments pour la puissance démocratique du citoyen.
Khadidja