La révolution tunisienne est le fruit d’un long processus de paupérisation de la population. D’aucun pourront dire que c’est dû à la mondialisation capitaliste, c’est le mauvais revers de la médaille. Mais je dirai plutôt que c’est du à l’avidité du genre humain. Devant le développement de leur économie hautement portée par l’industrie du textile, de l’agroalimentaire et par le tourisme, la richesse est mal répartie entrainant l’augmentation de l’écart entre les classes sociales. Les riches deviennent beaucoup plus riches et en demandent encore plus, alors que les pauvres s’appauvrissent d’avantage. La révolte ne pouvait être inévitable. Maintenant qu’elle est consommée, il leur faudrait pour se reconstruire un chef d’état patriote qui saura réduire la pauvreté tout en satisfaisant et donnant un sens aux aspirations de son peuple.