Fin des sixties, début des seventies. Un couple de haute bourgeoisie très présents pour deux enfants, avec gouvernante, école religieuse, apprentissage du catéchisme, grands-parents très catholique, et fervents admirateur du dictateur Franco. Seul ombre, un oncle communiste en Espagne! Il est assassiné! Le monde d’Anna, la petite fille, s’écroule!! Un voyage au Chili va encore plus transformer les parents d’Anna. La petite fille de 9 ans va subir l’engagement de ses parents: appartement plus petit, des parents occupés à refaire le monde, plus de catéchisme, des colocataires blizzards! Anna ne sait plus où elle en est, alors elle devient invivable, insupportable, jusqu’à ce que son père lui explique Fidel, Allende, son engagement, et la solidarité. Anna découvre par sa mère, le témoignage de femmes qui se sont faites avortées, alors que c’était interdit par la loi.(avant la loi Weil, pour la France). Peu à peu, la petite fille gâtée prend conscience de ce qui l’entoure. Elle ne comprend pas tout et elle voit que même ses parents sont un peu dépassés ; eux qui étaient habitués à une vie bourgeoise et distinguer. Anna avait réagi violemment à tous ses changements, mais elle a évolué vers une compréhension du monde qui l’entoure: son regard a progressé tout au long du film. Tout n’est pas rose mais tout n’est pas noir; et puis, c’est la faute à Fidel, non? Ce film est une manière intimiste d’aborder l’Histoire contemporaine: ce que les gens ont ressenti dans ces années post-68 avec les yeux d’une petite fille, on a revu le conflit de génération “grands-parents vs parents, le communisme, le féminisme, en résumé « l’engagement ».
Khadidja