Ce film nous fait part de la difficulté rencontrée par les professeurs de collèges et lycées en zones d’éducation prioritaires (ZEP). Contrairement aux Etats Unis, en France, les banlieux ne représentent pas la richesse et l’opulence. Il y a quelques exception mais en général, les banlieux sont des zones assez défavorisées. Les établissements scolaires étant attribués en fonction de l’adresse, il n’est donc pas étonnant que les élèves en ZEP aient des niveaux plus bas que la moyenne. Les conséquences sont très graves. Le manque de qualification rend les banlieux peu attractives pour les créateurs d’emploi. Le haut taux de chomage entraine la délinquance et la criminalité. Tous ces facteurs rendent l’insertion et l’assimilation des polutions concernées quasiment impossible. Ces personnes sont regroupes dans des habitations a loyer modéré (HLM), sans reel contacte avec les Francais dits de “souche”. Il faut rappeller que les banlieux sont en majorité peuplées par des francais issus de l’immigration. Les jeunes gens de ce film ne voient aucun changement potentiel dans leur mode de vie, et ils n’ont pas conscience que l’éducation est le seul échappatoire pour eux. Leur situation s’est révélée à la face du monde en 2005, avec les émeutes qui ont commencé a Clichy-sous-bois, en seine saint denis. Ces émeutes se sont très vite propagées à d’autres banlieux, allant jusque dans le sud de la France. Les autorités Francaise étaient alors obligées de prendre des engagements en vue de l’amélioration des conditions de vie dans les banlieux. A ce jour, aucune de ces promesses n’a été tenue. Il ne faudrait donc pas être surpris si les evenements de 2005 venaient a se répéter.
Entre les murs
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