Samedi matin, j’ai une réunion à 10h. J’ai mis mon réveil à sonner deux heures avant pour être certaine que j’arriverais à l’heure. Tout commençait bien. J’ai entendu le réveil, mais j’ai tapé sur le snooze trop de fois. Et quand je me suis levée complètement, il était 9h30. Je loue mon appartement près de la Place de République et ma réunion était près de la Gare d’Austerlitz. Alors, je me suis habillée très rapidement et j’ai commencé à marcher avec l’espoir de trouver un taxi en route. Mais, l’une des différences entre Paris et NYC, c’est le nombre de taxis dans la rue. Alors, quand, j’ai finalement vu un taxi, j’ai couru et j’ai demandé dans la fenêtre ouverte s’il pouvait m’emmener au Jardin des Plantes. Il m’ai dit « oui, bien sûr, mais j’ai pensé que quelques chose n’allait pas, que peut-être, tu as le besoin de police. » J’ai répondu « désolée, j’habite NYC et là c’est normal de courir un peu pour obtenir un taxi. » Nous avons ri et je suis arrivée à ma réunion avec seulement 15 minutes de retard. A NYC, si je ne vois pas de taxi, j’utilise Uber. Mais, je n’ai pas encore téléchargé l’application d’Uber France. Et, en fait, Uber est plus controversé ici qu’aux Etats-Unis. Cela m’intéresse et voilà pourquoi.
A NYC, oui, il y a des débats, mais, comme pour toutes choses économiques, nous disons que c’est le marché qui dirige. Cette philosophie marche bien de temps en temps mais elle a aussi des désavantages. Je remarque que les publicités d’Uber à NYC toujours parlent à la flexibilité d’être chauffer pour Uber. On entend souvent que si on travaillait avec Uber, on aurait la chance de travailler quand on veut. Et oui, pour quelques chauffeurs, il est possible qu’ils veulent la flexibilité. Mais, également, il y a les ceux qui ne profitent pas de cet arrangement. Je ne pense pas qu’Uber assure ses employés. Et si on veut de l’argent, on doit travailler ; ce n’est pas une question de flexibilité en fait. Puis, je me demande comment on peut gagner au travail comme cela ? Et la technologie fait possible un nouveau type de travail mais aussi une autre souce d’exploitation.
A Paris, je pense que la loi du travail est plus stricte. Même si les choses pourraient changer avec la loi d’El Khomri. Les lois favorisent les employées et les syndicats plus que les grandes associations. Ça pose des problèmes aussi. Ci-dessous, un article sur les nouvelles lois sur les taxis et les véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC). Oui, il y a deux catégories et deux types des règles.
Je ne sais pas si la loi d’Khomri changeraient ces choses, mais je comprends bien le sentiment de protéger un peu les employées. Aujourd’hui, aux Etats-Unis ce sont les employés qui, pour la plupart, prennent des risques pour donner de la flexibilité aux associations. Par exemple, il y a beaucoup d’employés qui travaillent à mi-temps, qui reçoivent leurs horaires de travail avec seulement une semaine ou deux d’avance. Avec cet arrangement, il est très difficile de planifier – le nombre d’heures de travail change et aussi l’heure pendant la journée pourrait changer. Cette façon de travailler donne les associations le plus flexibilités que possible. C’est les employées qui doivent mener leurs horaires et vivre sans prévisibilité. Pour certaines personnes, en particulier celles ayant des enfants ou des personnes âgées à charge, ce rythme de vie serait sans doute difficile.
Où est la mi- région entre flexibilité et certitude articulément pour les travailleurs ? Y a t-il un terrain d’entente entre flexibilité et sécurité pour les travailleurs modestes / les salariés à modestes revenus. Et comment est-ce que nous pensons de la technologie et du travail sans permittre au technologie de nous controler?
la premiere campagne publicite de Uber en France.
http://www.frenchweb.fr/uber-france-vs-taxis-pourquoi-le-cadre-juridique-est-imparfait/235264